lundi 29 février 2016

Les bains d’al-Andalus

Les bains d’al-Andalus. VIIIe-XVe siècle

Caroline Fournier  

Avec une préface de Christine Mazzoli-Guintard.

Presses Universitaires de Rennes
Collection : Histoire
Février 2016
Nombre de pages : 336 p.
ISBN : 978-2-7535-4365-2

À partir des sources écrites arabes et des données archéologiques les plus récentes, cet ouvrage reconstitue les formes, les espaces et les fonctions du bain dans un espace aux marges du dār al-Islam. Il observe avec un regard neuf les différentes fonctions traditionnellement associées au bain, qu’elles soient hygiénique, sociale ou religieuse dans les villes et les villages, les espaces publics comme privés, depuis l’époque omeyyade jusqu’à la période nasride en al-Andalus.

Les aspects babyloniens du corpus hippocratique

How Babylonian is the Hippocratic corpus?

Prof Mark Geller (Freie Universität, Berlin)

Tuesday (1st March)
Wellcome Library, 183 Euston Road, London, NW1 2BE



The topic of similarities and possible commonalities between Hippocratic and Babylonian medicine continues to attract comment and debate, which the present seminar will address. The discussion will involve comparisons of both the content and form of Hippocratic treatises with contemporary Babylonian medical tablets, to argue for a more global view of ancient medicine in the Mediterranean and ancient Near East in the time of Hippocrates and his followers.





dimanche 28 février 2016

La clinique sexuelle du Professeur P

La folle clinique sexuelle du Professeur Pxxx, de la Belle époque aux Années folles


Patrick Albert Charles Pognant

L'Harmattan
Médecine à travers les siècles
ISBN : 978-2-343-08418-3
mars 2016 • 142 pages




À travers les archives du célèbre professeur P***, allant de la fin du siècle jusqu'à la fin des années 1920, Patrick Pognant propose au lecteur un large éventail de ce qui était alors considéré comme des perversions par les médecins et les psychiatres, combattues par eux, notamment l'amour solitaire. Divisés en quatre parties (enfants, adolescents, jeunes adultes et adultes), les écrits cliniques recueillis ici – souvent dans le langage imagé de l'époque pour nommer le sexe – se lisent comme de courtes nouvelles. Étonnants, insolites, dérangeants, ils sont parfois tristes, pathétiques, drôles… Ils appartiennent à l'histoire de la médecine, dans ce qu'elle a de moins glorieux.

Santé et bien-être à l’épreuve de la littérature

Salut de part et d'autre ? Santé et bien-être à l’épreuve de la littérature

Appel à communications

VIIIe Rendez-vous de la Critique
Faculté des Lettres de l’Université de Porto
Parc Biologique de Vila Nova de Gaia
03 et 04 octobre 2016

Dans sa valeur de simulacre de réalité, la littérature réfléchit, tel un miroir, comme pourrait le dire Stendhal, l’homme et son rapport au monde, à la vie, dans son évidence comme dans sa complexité. De ce fait, elle intéresse les autres domaines des sciences humaines et sociales dont relève, entre toutes, la médecine (Starobinski, 1963), sans oublier qu’à sa base hippocratique le soin était un art. Mais c’est parce qu’elle met en scène le langage, fondement historique et anthropologique de l’homme, que la littérature nous place au plus près de la réalité humaine dans ses aspects multiples et contradictoires, issus souvent d’interrelations subtiles entre le physique et le psychique, le personnel et collectif… Pour cette raison, comme l’observait bien Roland Barthes dans sa Leçon inaugurale au Collège de France, la littérature constitue une formidable res/source de connaissance, une máthesis : elle suscite et stimule la réflexion, invite au dialogue et au partage. C’est parce qu’elle « en sait long sur les hommes », pour reprendre le mot de Barthes, que la littérature se constitue aujourd’hui en « joker » pour les autres savoirs, et assume sa fonction éthique autant qu’esthétique dans le mouvement des « nouvelles humanités » de ce début de XXIe siècle. La médecine narrative, fondée sur les notions de récit et de narration, en constitue un exemple probant et une belle illustration de l’utilisation de méthodes et d’outils des études littéraires, le récit, en particulier, à la fois pour l’entretien médical, favorisant l’échange dialogique, et pour l’expression d’une expérience personnelle (de la part du soignant ou du patient), favorisant la réflexion. 
La maladie, on le sait, est par ailleurs l’un des thèmes privilégiés de la littérature, raison pour laquelle les oeuvres littéraires constituent un véritable corpus de connaissances scientifiques, autant que de formation médicale (Danou, 2007), révélant le sujet confronté à la pathologie physique ou psychique, à la souffrance, à l’institution hospitalière. Dans l’édition précédente du Rendez-vous de la Critique, nous nous sommes intéressés à la représentation des maladies dans la littérature, sous le prisme du rapport entre maux et mots(1). Qu’en est-il du rapport moins évident entre littérature et santé ? Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, la santé : « est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité » (Constitution de l'O.M.S., 1985 [1946]). Et pour le célèbre chirurgien Leriche des années 1930, la santé serait « la vie dans le silence des organes ». La vie, certes, mais pas le vivre. Or, à l’évidence, l’expérience quotidienne démontre que ces définitions sont fausses, insuffisantes, ou utopiques ; la science ne peut pas fournir de définition de la santé. Celle-ci est un concept vulgaire (non trivial) mais accessible à tous. La dimension subjective de la santé permet de parler, avec Georges Canguilhem (1988), de vérité du corps à savoir que le vrai (verus) c’est ce qui semble donné comme apparent. 
La santé n’est donc certainement pas le contraire de la maladie. Il suffit pour s’en convaincre de relire les pages de Nietzsche sur « la grande santé » et l’articulation que le philosophe du Gai Savoir proposait entre maladie et santé, déjouant tout dualisme pour les envisager selon un processus dynamique, faisant converger des sentiments aussi disparates que ceux de plénitude et de douleur. Articulée à la volonté, la débordante santé appelle par réciprocité maladie, jusqu’à y puiser le principe d’une énergie, levier pour atteindre la connaissance et la maîtrise de soi. Ce propos de l’épilogue du Nietzsche contre Wagner – « seule la grande souffrance […] enseigne le grand soupçon […] nous rend plus profonds » retentit d’une posture que l’on retrouve chez maints écrivains grands malades – au XIXe et XXe siècle notamment –, à qui l’acte d’écrire a ouvert, sinon une guérison, du moins une conscience de leur propre puissance. Un passage célèbre du Temps retrouvé de Proust évoque le profit d’une maladie transmuée en potentiel de remémoration, et conquête sur le temps, ce « jouer avide » au dire de Baudelaire. Mallarmé trouvait au coeur d’une fatigue morale et spirituelle, le ressort d’un grand oeuvre et pouvait se dire « mort et ressuscité » et Pessoa faisait de la « douleur de sentir » le ressort de sa poétique du fingimento. Face à l’épreuve intime de son corps épuisé par le sida, Hervé Guibert souligne « c’est quand j’écris que je suis le plus vivant »… Et dans les grandes épreuves comme celles du deuil, Barthes note en août 1978, que son goût pour l’écriture lui donne un pouvoir apotropaïque de mise à distance, de conjuration ou « d’intégration ». C’est sans doute le point capital : si la souffrance est inexprimable, elle est « dicible » et ce dire produit une « certaine tolérance ». 
Si de tels exemples montrent combien la douleur peut jouer un rôle d’implosion créatrice, ils corroborent également une conception de santé et de bien-être comme coïncidence harmonieuse de contraires, à l’encontre de la notion de santé parfaite ou de normalité, déjà mises en question par un Canguilhem ou un Michel Foucault. 
À l’heure où les maladies graves deviennent de plus en plus « chroniques », à l’heure où l’avancée scientifique prome/u/t une longévité accrue, mais aussi de nouveaux questionnements éthiques (Hervé et al., 2007), à l’heure où le vécu de la santé dépasse le sentiment de « non maladie » pour croiser celui d’un ‘bien-être’ conscient des facteurs de risque, médicaux, sociaux et environnementaux, à l’heure, enfin, où les notions d’identité, de démocratie, de communauté, remettent en question la conception traditionnelle de l’être humain et de son lien au monde, que nous montre, que nous dit la littérature sur la santé ? Quelles voies et orientations suscite-t-elle ?

Ces deux journées d’études entendent offrir aux chercheurs de différentes disciplines une occasion de recherche, de réflexion et de débat sur ces différentes questions suivant des angles d’approche variés mais complémentaires, du point de vue critique et interdisciplinaire :
  • Représentations et pratiques de santé dans la littérature ;
  • Littérature et mise à l’épreuve de soi ;
  • Santé et bien-être par la littérature et/ou d’autres pratiques artistiques ;
  • Bénéfices épistémiques de la lecture littéraire ;
  • La médecine narrative dans les pratiques de santé ;
  • Récit, narration et recherche en éthique ;
  • Bien-être et nouveaux régimes de lecture ;
  • Art thérapie et maladies chroniques.

LANGUE DES COMMUNICATIONS :
Français et portugais

ENVOI DES PROPOSITIONS :
Merci d’envoyer le titre de votre proposition (individuelle ou panel), un résumé de 250 à 300 mots et une brève notice biographique avant le 01er mars 2016 à l’adresse :

CALENDRIER
1er mars 2016 : date limite pour l’envoi des propositions
1er avril 2016 : réponse du comité scientifique
1er juillet 2016 : programme prévisionnel
15 septembre 2016 : programme définitif

CONCEPTION ET ORGANISATION :
Maria de Jesus Cabral, Un. Lisboa
José Domingues de Almeida, Un. Porto
Maria de Fátima Outeirinho, Un. Porto

COMITE SCIENTIFIQUE
Maria de Jesus Cabral, Un. Lisboa
António Barbosa, Un. Lisboa
Maria João Brilhante, Un. Lisboa
Adelino Cardoso, Un. Nova de Lisboa
Rui Mota Cardoso. Un. Porto
Fabiana Carelli, Un. de São Paulo
Patrizia D’Andrea, Un. Paris 3
Gérard Danou, Un. Paris Diderot
José Domingues de Almeida, Un. Porto
Isabel Fernandes, Un. Lisboa
Karen Haddad, Un. Paris-Nanterre
Christian Hervé, Un. Paris-Descartes
Maria Hermínia Amado Laurel, Un. Aveiro
Céline Lefève, Un. Paris-Diderot
Marie-France Mamzer, Un. Paris-Descartes
Manuel Silvério Marques, Un. Lisboa
Nuno Miranda, Instituto Português de Oncologia de Lisboa
Pierre-Louis Patoine, Un. Paris 3
Margarida de Reffóios, Un. Nova de Lisboa
Maria João Reynaud, Un. Porto
Maria de Fátima Outeirinho, Un. Porto
Franc Schuerewegen, Un. Anvers
Paolo Tortonese, Un. Paris 3
Diana V. de Almeida, Un. Lisboa.

INSCRIPTION*: 100,00 €
*comprend les pauses-café et les deux déjeuners.
Les frais de déplacement et d’hébergement sont à la charge des intervenants
LIEN  .www.apef.org
Autres informations: Maria de Jesus Cabral – mariajesu@gmail.com

1 Deux ouvrages en sont issus: Maux écrits, mots vécus. Traitements littéraires de la maladie (Paris, Eds. Le Manuscrit, 2015) et Maux en mots. Traitements littéraires de la maladie (Porto, Biblioteca Digital da U. Porto, 2015 : http://ler.letras.up.pt/site/default.aspx?qry=id022id1458&sum=sim).

samedi 27 février 2016

Le suicide au Japon

Suicide in Twentieth-Century Japan

Francesca Di Marco

Series: Routledge Studies in the Modern History of Asia
Hardcover: 212 pages
Publisher: Routledge (February 8, 2016)
Language: English
ISBN-13: 978-1138937765


Japan’s suicide phenomenon has fascinated both the media and academics, although many questions and paradoxes embedded in the debate on suicide have remained unaddressed in the existing literature, including the assumption that Japan is a "Suicide Nation". This tendency causes common misconceptions about the suicide phenomenon and its features.

Aiming to redress the situation, this book explores how the idea of suicide in Japan was shaped, reinterpreted and reinvented from the 1900s to the 1980s. Providing a timely contribution to the underexplored history of suicide, it also adds to the current heated debates on the contemporary way we organize our thoughts on life and death, health and wealth, on the value of the individual, and on gender. The book explores the genealogy and development of modern suicide in Japan by examining the ways in which beliefs about the nation’s character, historical views of suicide, and the cultural legitimation of voluntary death acted to influence even the scientific conceptualization of suicide in Japan. It thus unveils the way in which the language on suicide was transformed throughout the century according to the fluctuating relationship between suicide and the discourse on national identity, and pathological and cultural narratives. In doing so, it proposes a new path to understanding the norms and mechanisms of the process of the conceptualization of suicide itself.

Filling in a critical gap in three particular fields of historical study: the history of suicide, the history of death, and the cultural history of twentieth century Japan, it will be of great interest to students and scholars of Japanese Studies and Japanese History.

La vaccination contre la variole au Népal

Death of the king: smallpox vaccination and diplomacy in Nepal in 1816

Dr. Susan Heydon (University of Otago, New Zealand)

Research masterclass

March 9th 2016, 
The Department of History and the Centre for Global Health Histories
Berrick Saul Building BS/120
University of York


In November 1816 the King of Nepal died from smallpox during an epidemic. Following defeat in the Anglo-Gorkha War (1814-16) the government of Nepal was obliged to agree to the presence of a permanent British representative. This was unpopular. While the king’s death is widely known, it is not mentioned in any account that in the months leading up to the young king’s death the recently established British Residency staff obtained a vaccine from India and offered vaccination to the government and people of Nepal – a move that was also a diplomatic strategy towards establishing better relations between Nepal and British India. The events and wider context in 1816 tell us not only about the early nineteenth century but remained relevant 150 years later during the global smallpox eradication programme.

https://www.york.ac.uk/history/global-health-histories/events/smallpox-vaccination-nepal/

vendredi 26 février 2016

L'histoire de la médecine en 100 faits

The History of Medicine in 100 Facts

Caroline Rance



Series: In 100 Facts
Paperback: 192 pages
Publisher: Amberley (February 19, 2016)
Language: English
ISBN-10: 1445650037



The history of medicine is a vast subject, encompassing the whole of humanity in every region of the globe. For millennia, our ancestors have sought to combat disease, relieve pain and postpone the Grim Reaper’s inevitable victory, doing so with a fortitude and humour that makes their experiences resonate with us today. In this book packed full of facts from medicine’s long and often shocking past, Caroline Rance gives concise introductions to some of the more well-known (and not-so-well-known) episodes, dispelling a few myths and celebrating a few neglected figures along the way.

Pratiques économiques et connaissance médicale

Accounting for Health: Economic Practices and Medical Knowledge, 1500–1970


Call for Participants in a Working Group


Convening for three workshops in Berlin, 2016-2017

Organised by Oliver Falk & Axel C. Hüntelmann, ERC Research Group PAPERTECH: “Ways of Writing: How Physicians Know, 1550–1950.”

Accounting is about how much. Healthcare today seems caught between too much and not enough. On the one hand, there are swollen national health budgets, massive hospital and medical technology costs, big pharma, and an ever-growing market of medical products and services; on the other hand, lack of access to healthcare can be found across the globe, as can political challenges of resource allocation, ethical dilemmas of “rationing,” and the search for solutions of cost reduction, more equal distribution, and efficiency between the poles of government regulation and market principles. Critics argue that “economization” of medicine limits the growth of medical knowledge and its benefits.

It is hardly noticed in current debates that some version of these patterns and problems of economy has been with health and medicine for centuries – not only in the modern sense of economic efficiency, but also in a traditional sense of good medical practice. Moreover, the perceived patterns, problems, and solutions have all been enabled by various forms of accounting – in the narrower sense of bookkeeping methods and in the broader sense of economic, political, and moral monitoring, calculating, and decision-making. And these, in turn, appear to have shaped medical knowledge and practice in ways too little understood. We invite scholars from a wide variety of relevant fields to join a working group to examine this longue durée of medicine and economy, focusing on practices and values of economic and medical knowing.

With this focus, the group will bring together related perspectives and lines of research that have been surprisingly disconnected hitherto: historical and social study of health economics, markets, and regulation or “economization”; history and sociology of accounting, including work specifically on hospital accounting; study of the rise of political arithmetic and vital statistics; of quantification in clinical medicine as well as in public health and epidemiology; of risk calculation and insurance. All of these will be brought together more broadly with historical and social studies of information, data, and paper technology.

Questions to be addressed include: What variety of roles have accounting and similar economic practices played in everyday medical knowing? In knowing what to do in health care institutions? Since when and why? How do such practices generate information about medical costs and in what ways are such data transformed into economic knowledge? How has this economic practice and knowledge affected medical knowledge and practice, whether in diagnosis and disease classification, or human and animal physiology and its “applied” fields and uses, the conceptual and economic organization of medical research, the nature of prognosis and treatment, patients’ self-observation and self-medication, and so on? Or looking beyond such effects, have medical and economic knowing been more deeply integral to each other and, if so, exactly how? Under what conditions have these relationships and processes become visible and contested or consciously shaped by actors for specific ends? What changes can be observed over time, and what differences across countries or political and economic systems?

Accounting happened on paper, at least in the period of proposed study. It involved not only specific methods of counting and numerical calculation, but also wider practices of information and data, including note-taking and the keeping, organizing, and using of notebooks, files, and archives, reading and writing, tabularization and transfer among different kinds of tabular and narrative representation. Practices of data, writing, and information have become the subject of increasingly intensive historical and social research over the past 10 years. These are not the subject per se of the proposed working group, but they are its material focus. More concretely, in the sphere of accounting, information practices produce cost calculations for medical treatments (and indeed the very definition of units of medical care), tables of figures about the patient, construction of vital and medical statistics, the accounting of charges for insurance companies and their setting of rates, and classification of information and data about patients.

Proposals for participation in the working group will therefore ideally specify the sorts of material to be studied: from practitioner notebooks to hospital ledgers; from files and tables to budgets, but also reports, charts, publications, records of meetings and debates. Research questions will go beyond revealing forms and practices to address what has been at stake in them. Accounting looks both backward and forward in time, comprising both accountability and projection or forecasting; it puts a variety of values and expectations on paper in ways that operate immediately and long-term on disease and survival, always through the knowing that happens around these. Accounting and related practices thus shape what medicine is and, for actors in given times and places, ought to be.

The working group will convene three times in 2016–17 in Berlin with the purpose of producing a truly collective volume. The contributions will be discussed at the workshops, with feedback from participants and invited commentators. The working group is an initiative of the research project “Ways of Writing: How Physicians Know, 1550–1950,” funded by the ERC (for further information about the project see: http://papertechnology.org). This will be the third working group of the ERC project using this mode of collaborative work.

Meetings will take place in June (17th–19th) 2016, in December (2nd–4th) 2016 and in late Spring 2017. Travel and accommodation will be reimbursed.

Proposals of up to 300 words should be sent by 11th March 2016 to axel-caesar.huentelmann@charite.de.

jeudi 25 février 2016

Les infirmières écrivaines de la Grande guerre

Nurse Writers of the Great War

Christine E. Hallett


Publisher: Manchester University Press;
Series: Nursing History and Humanities
1 edition (February 1, 2016)
Hardcover: 296 pages
ISBN-13: 978-1784992521

The First World War was the first 'total war'. Its industrial weaponry damaged millions of men and drove whole armies underground into dangerously unhealthy trenches. Many were killed. Many more suffered terrible, life-threatening injuries: wound infections such as gas gangrene and tetanus, exposure to extremes of temperature, emotional trauma and systemic disease. In an effort to alleviate this suffering, tens of thousands of women volunteered to serve as nurses. Of these, some were experienced professionals, while others had undergone only minimal training. But regardless of their preparation, they would all gain a unique understanding of the conditions of industrial warfare. Until recently their contributions, both to the saving of lives and to our understanding of warfare, have remained largely hidden from view. By combining biographical research with textual analysis, Nurse writers of the great war opens a window onto their insights into the nature of nursing and the impact of warfare.

Le support médical de Waterloo

The Bloody Fields of Waterloo: Medical Support for Wellington’s Greatest Victory

Mr Michael Crumplin (Royal College of Surgeons of England) 

Edinburgh History of Medicine Group
Wednesday, March 2, 2016 from 4:30 PM to 5:30 PM (GMT)

Royal College of Surgeons of Edinburgh,
Nicholson Street,
Edinburgh
EH8 9DW

This talk will explore the various stages of the Battle of Waterloo (1815), highlighting particular medical issues of the campaign. The Army Medical Department was ill-prepared. Over the long Peninsular War (1808-14), it had been honed into an efficient force by Sir James McGrigor and his ‘Medical Gentlemen’, as Wellington called them. However, many of these surgeons had since dispersed and were worn out. The Scots’ input to the war, injuries sustained, and aspects of wounds and surgical treatment will be addressed, including the challenges for surgeons working without antisepsis, anaesthesia, nursing and the modern understanding of physiological trauma that we possess today.

mercredi 24 février 2016

Histoire du défibrillateur cardiaque externe

Le geste qui sauve. L'étonnante histoire du défibrillateur cardiaque externe

Michel Chauvin


L'Harmattan
Médecine à travers les siècles
février 2016 • 260 pages
ISBN : 978-2-343-08275-2

Dans la plupart des lieux publics et privés, on peut trouver de nos jours un défibrillateur automatique externe, qui doit permettre à chacun d’entre nous, avant l’arrivée des pompiers ou du SAMU, de sauver l’une des 60 000 victimes de mort subite recensées chaque année en France. Mais sait-on par ailleurs que cet appareil a permis les plus grands progrès en chirurgie cardiaque comme en cardiologie ? que son accessibilité est obligatoire dans tout bloc opératoire ? C’est l’appareil de secours le plus présent et le plus indispensable en milieu hospitalier comme dans la vie publique. L’histoire de cette avancée technologique médicale majeure du e siècle est une formidable aventure humaine, ponctuée d’idées surprenantes, quelquefois de larmes, mais plus souvent de passions et de traits de génie. Cet ouvrage au récit captivant, truffé d’anecdotes, basé sur une très riche documentation, en révèle les différentes étapes, replacées dans leur contexte historique.


Les accidents et l'État

Accidents and the role of the State in the 20th century

Call for Papers


Workshop
10-11 June 2016
FRIAS (Freiburg Institute for Advanced Studies), Freiburg

Accidents are challenges to the structures of modern societies in the twentieth century. They expose structural weaknesses and often give rise to new developments and legal and social innovations that aim at preventing accidents or diminishing their impact. The consequences of accidents are enormous: they often lead to a huge death toll and vast economic costs and they disturb economic and social processes. In the workshop on ‘Accidents and the role of the state’ we want to discuss, from a historical perspective, the changing relationship between accidents and the modern state during the 20th century. We are, for instance, interested in the following questions:

1. Accidents, legitimacy and the various expectations towards the state: How are accidents debated in a political context? Do accidents affect the legitimacy of the modern state? How are different responses by different states to accidents linked to particular expectations towards the role and the task of state?

2. Risks, citizenship and notions of social justice: How do social structures and notions of social justice relate to the response of the state to accidents? How are, on the other hand, notions of social justice influenced by accidents and emergencies? What is the role of varying concepts of citizenship for the perception of accidents and the development of responses to them?

3. The build-up of a regulative framework in response to accidents: What kind of legal, organisational and regulative solutions did the modern state develop as a response to accidents? How effective were the attempts by the state to regulate individual behaviour that was deemed to be dangerous and risky?

4. The state and the emergence of a modern error culture: How does the reception of errors that can lead to accidents evolve over the 20th century? How is the relationship between acceptance and disciplining of citizens? Which role does the state and its institutions play for learning processes? Does the public perception of individual and structural errors change during the 20th century?

5. Accidents, medicine and technical innovation: Which role do accidents play for the development of medical and technical innovations? How do different states promote or discourage the development of different cultures of medicine and technology?

One of the working assumptions of the workshop is that the analysis of the impact of and reactions to accidents and emergencies enables conclusions about both the resilience of modern societies and about different strategies to achieve resilience. The debates about how to achieve resilience are linked to conceptions of statehood and citizenship.

The workshop takes place in the context of a USIAS-FRIAS joint research project on military accidents in France and Germany in the twentieth century. We are therefore especially interested in proposals that deal with the role of the military. However, relevant topics for the workshop could, of course, also come from the realm of the histories of technology, of environment, of medicine, or of the rise of the modern state. We are interested both in presentations of case studies as well as in more conceptual approaches on the topic.

Contributions that deal with accidents in German and French history are highly welcome.

However, the call is by no means limited to historians of France or Germany.

Please send your proposals including a short abstract of approximately 200 words for the workshop and brief biographical details (affiliation, main areas of research and relevant publications) until 1. March 2016 to the following addresses:

Anne Rasmussen : anne.rasmussen@unistra.fr



Proposals will be reviewed by the project’s organising committee, and selected contributors will be notified in March 2016.

mardi 23 février 2016

La psychochirurgie après la Seconde Guerre mondiale

Spannungsherde. Psychochirurgie nach dem Zweiten Weltkrieg


Marietta Meier


Publisher: Wallstein Verlag Gmbh (Nov. 2015)
Language: German
ISBN-10: 3835317334
ISBN-13: 978-3835317338
Product Dimensions: 15.1 x 3.2 x 22.8 cm



Eine packende Studie, die dafür plädiert, unseren Blick auf Emotionen, das Gehirn und das Selbst in einen breiteren Kontext zu stellen.

1935 entwickelte ein portugiesischer Neurologe die Lobotomie. Die Operation sollte schwere psychische Störungen lindern, stieß aber in der Fachwelt auf harsche Kritik. Sie brach ein Tabu, weil sie direkt ins Gehirn eingriff und die Persönlichkeit der Patienten veränderte. Nach dem Ende des Zweiten Weltkriegs setzte sich das Verfahren jedoch breit durch. Da die Zahl psychochirurgischer Eingriffe schnell zunahm, erschlossen sich auch der Forschung neue Chancen. Nun hieß es, die Lobotomie löse die »affektive Spannung« psychisch Kranker, wirke sogar in »hoffnungslosen Fällen« und entlaste neben der Anstaltspsychiatrie auch die Gesellschaft. Obwohl Experten die Methode schon im Laufe der 1950er Jahre immer skeptischer beurteilten, kam die Ära der Lobotomie erst zum Abschluss, als die Psychiatrie um 1970 zunehmend ins Kreuzfeuer öffentlicher Kritik geriet.
Marietta Meier untersucht die Geschichte eines Behandlungsverfahrens, das körperliche, psychische und soziale Spannungen lösen sollte, gleichzeitig aber grundsätzliche ethische, wissenschaftliche und gesellschaftspolitische Fragen aufwarf. Sie legt den Fokus auf die Schweiz, nimmt jedoch den ganzen deutsch- und französischsprachigen Raum Europas und dessen Verbindungen zur angelsächsischen Welt in den Blick. Auf diese Weise lässt sich nicht nur zeigen, wie lokale Praktiken, nationale Rahmenbedingungen und internationale Debatten ineinandergriffen. Der vielschichtige Ansatz macht auch klar, wie Subjekt-, Wissens-, Geschlechter- und Gesellschafts­ordnung in der Nachkriegszeit zusammenspielten.

L’hallucination dans les arts du XIXe et du XXe siècle

Images mentales. L’hallucination dans les arts du XIXe et du XXe siècle.

Appel à communications

Apparu avec l’émergence de la psychiatrie, le terme d’« hallucination » trouve une définition fondatrice sous la plume de Jean-Etienne Esquirol, en 1817 dans le Dictionnaire des sciences médicales, avant de s’émanciper du cercle scientifique à partir des années 1830 pour toucher les milieux littéraires. Les années 1850-1860 voient l’intensification des débats autour de cette notion, ainsi que son association avec l’idée de représentation mentale. Que ce soit Brierre de Boismont, Alfred Maury ou Hippolyte Taine, tous vont chercher dans la puissance imaginative des artistes des arguments contre la réduction pathologique de l’hallucination. Sans prendre parti pour une définition particulière, nous souhaitons retenir l’idée d’un continuum entre les images mentales, les rêves et l’hallucination.

Si l’imagination artistique peut faire naître l’hallucination, tel le goût de l’arsenic dans la bouche de Gustave Flaubert lorsqu’il écrivait l’empoisonnement de Madame Bovary, c’est à la problématique inverse que nous voulons nous intéresser : comment l’hallucination imprègne-t-elle l’imaginaire des artistes de l’époque contemporaine ? Comment se matérialise-t-elle dans leurs pratiques ? Jouant de la double signification de ce verbe, il s’agit tout autant d’étudier l’objectivation des hallucinations sur un support artistique que les procédés visant à les communiquer au spectateur. Entre retranscription et transmission, le panel des pratiques peut s’étendre des arts conventionnels comme la peinture, la sculpture, la gravure, la photographie, etc., à des formes artistiques moins traditionnelles telles que les environnements, les installations, les spectacles lumineux et sonores, les discothèques, etc. Le corpus pourra comprendre aussi bien des œuvres produites simultanément à l’hallucination, possiblement de manière automatique, que celles réalisées postérieurement à l’expérience hallucinatoire. Qu’elle soit de nature pathologique, hypnagogique ou déclenchée par une substance psychotrope, l’hallucination met en jeu deux niveaux de réalité, le monde extérieur et l’univers mental.

Les communications pourront ainsi interroger :
  • l’hallucination dans sa relation au réel ;
  • le rôle de la faculté imaginative dans la création ;
  • la matérialisation de l’hallucination dans les pratiques artistiques ;
  • le spectateur face à l’œuvre hallucinante ;
  • l’hallucination et la représentation des images mentales.

D’autres axes de recherche sont tout à fait susceptibles de s’insérer dans cette journée d’études.

Organisée par l’association 19-20, cette journée d’études est ouverte à toutes les doctorantes et à tous les doctorants. Les personnes intéressées pourront envoyer leur bio-bibliographie et leur proposition de communication (500 caractères maximum) à association1920@gmail.com avant le 7 mars 2016.

La journée d'étude se déroulera le 26 mai 2016 à l'Institut National d'Histoire de l'Art (INHA), Paris.

lundi 22 février 2016

La science anatomique sous le 3e Reich

The Anatomy of Murder: Ethical Transgressions and Anatomical Science During the Third Reich 

Sabine Hildebrandt

Hardcover: 374 pages
Publisher: Berghahn Books; 1 edition (January 16, 2016)
Language: English
ISBN-13: 978-1785330674


Of the many medical specializations to transform themselves during the rise of National Socialism, anatomy has received relatively little attention from historians. While politics and racial laws drove many anatomists from the profession, most who remained joined the Nazi party, and some helped to develop the scientific basis for its racialist dogma. As historian and anatomist Sabine Hildebrandt reveals, however, their complicity with the Nazi state went beyond the merely ideological. They progressed through gradual stages of ethical transgression, turning increasingly to victims of the regime for body procurement, as the traditional model of working with bodies of the deceased gave way, in some cases, to a new paradigm of experimentation with the "future dead."

La mort en Europe du XVIIe au XXIe siècle

La mort en Europe du XVIIe au XXIe siècle. Représentations, rites et usages

Appel à contribution


Pour la cinquième année consécutive, les doctorants de première année du Centre de Recherche Interdisciplinaire en Histoire, Arts et Musicologie, organisent une journée d'études dans la lignée des travaux du laboratoire. Après des journées d'études et colloques organisés autour de la guerre, des reliques politiques et de la violence, il semble important de s'intéresser à la mort, qui se situe à l'intersection de ces derniers thèmes.

Selon le philosophe Ludwig Wittgenstein, « la mort n'est pas un élément de la vie. La mort ne peut être vécue ». Pourtant, si la vérité concrète de la mort échappe à la personne vivante ou moribonde, la mort est bien un élément récurrent du monde vivant comme idée abstraite. Quel que soit l'espace culturel et l'époque étudiée, l'Homme entretient un rapport étroit avec la mort. Elle est la pierre angulaire de nombreuses réflexions philosophiques, de postures sociales, de fantasmes et de croyances (L.-V. Thomas, Anthropologie de la mort, 1988). La mort effraye et attriste. Elle interpelle constamment l'individu et le collectif. Quand elle ne les frappe pas directement, elle agit sur eux à travers la mémoire (deuil, tombes, pratiques, objets et œuvres commémoratifs etc.).

La mort est un silence qu'il faut rompre avec des mots, signes, images, symboles. Face à la mort, l'Homme se donne pour but rassurant de « sémantiser l'absurde » (L.-V. Thomas, J.-D. Urbain, La société de conservation..., 1978). En somme, elle est un point de réflexion sur la vie même. Paradoxalement, la mort peut également être un objet de plaisir cathartique (histoires morbides, films d'horreur) ou d'évocations ironiques (chez les expressionnistes entre autres). Réceptacle des conceptions morales, des perceptions culturelles et idéologiques ainsi que des réalités sociales de chaque époque, le rapport à la mort est un objet d'étude essentiel dans l'histoire des mentalités (M. Vovelle, La mort et l'Occident..., 1983). Les arts, les pratiques discursives, les écrits scientifiques, philosophiques ou religieux ainsi que les rites mortuaires forment un ensemble de témoins qu'il s'agit d'étudier et de mettre en perspective (A. Carol & I. Renaudet, La mort à l'œuvre..., 2013).

D'après Philippe Ariès, nous vivons, depuis environ la seconde moitié du XXe siècle, « une révolution brutale des idées et des sentiments traditionnels » (P. Ariès, L'homme devant la mort, 1985). Ce « déni de la mort » se traduit notamment par une part de moins en moins visible accordée au corps et à la sépulture, comme en témoigne l'usage de plus en plus fréquent de la crémation. D'un autre côté, les médias d'information, de plus en plus dominés par les images et la logique qui s'y attache, s'intéressent surtout à la mort comme élément spéctaculaire (faits divers, accidents, crimes, catastrophes naturelles, défunts célèbres etc.) La mort est partout. Les morts sont nulle part.

Michel Vovelle a observé que la période allant de la fin du XVIe siècle au début du XVIIesiècle marque également un tournant dans le rapport à la mort. À cette époque, les conceptions héritées de la société médiévale disparaissent progressivement. Ainsi, cette journée serait une réponse, pour les époques moderne et contemporaine, à une historiographie déjà riche sur ce thème pour les époques anciennes. Le laboratoire HERMA a d'ailleurs récemment organisé une manifestation sur les rites mortuaires. Il s'agit de mener cette réflexion selon trois principaux axes : les œuvres et discours autour de la mort, les pratiques rituelles et l'expertise du corps mort.

Axe 1 - Représenter la mort : arts et pratiques discursives
Les manières dont la mort est représentée dans les arts ou évoquée dans les pratiques discursives sont de premiers indicateurs de la place de celle-ci dans l'imaginaire collectif ou individuel. Représenter la mort devient-il un moyen pour l'Homme de lui faire face ? Selon les problématiques de l'histoire sociale et des mentalités, il s'agit de comprendre les intéractions entre geste créateur, processus de création, réception des œuvres et contextes intellectuel et culturel. Entre autres questions, nous pouvons nous demander quel lien existe t-il entre le rapport à la mort et l'idéologie ou les croyances de celui qui créé, parle ou écrit ? Comment la mort est-elle abordée par la classe politique ou militante, selon les circonstances ? Quels particularismes, évolutions et résurgences observe t-on dans la mise en œuvre de thèmes récurrents sur la mort ? Comment la mort est-elle figurée dans les arts, comme objet esthétique, rhétorique, dramatique ? Quels débats intellectuels et artistiques le sujet de la mort a t-il pu soulever ? Comment purent s'opérer les éventuelles transgressions des tabous et interdits sur la mort ? Jusqu'à quel point ces dernières pouvaient-elles être tolérées ?

Axe 2 - Accompagner le défunt : pratiques rituelles, objets et arts funéraires
Les rites mortuaires sont au cœur de dynamiques diverses formant, elles aussi, un ensemble témoin du rapport à la mort. Les rites funéraires sont les occasions d'accompagner, de célébrer le défunt et d'entretenir sa mémoire. Qu'elles intéractions peut-on observer entre ces problématiques et celle liées à l'esthétique ? Existe t-il une ou des esthétiques picturales, sculpturales ou musicales de la mort à des époques données ? Quelle place tient le rite funéraire dans les différentes couches de la société que ce soit dans l'espace sacrée, comme dans l'espace domestique ? Les monuments funéraires sont des objets de recueillement et de représentation du défunt, au-delà du rituel religieux. Quels enjeux sont engagés autour de la création de ces monuments afin de répondre à la volonté de représenter dignement le défunt ? Peut-on observer des récurrences dans la publicité des funérailles de personnalités dans les médias ? Qu'est-ce que les nouveaux médias apportent à ce rapport ? À quel point les funérailles publiques et/ou médiatisée, de quelle que manière que ce soit, peuvent, ou non, servir à une quelconque pédagogie idéologique ? Quels sont les lieux et moments d'exposition et de transport du corps ?

Axe 3 - Expertiser le corps mort : usages, statut, normes et tabous
La mort est le passage par lequel le corps devient cadavre. Cette transformation pose différents types de questionnements, notamment sur sa place dans les dispositifs sociaux et culturels, ainsi qu'à la définition clinique de la mort. Qui nnonace la mort ? Comment est elle observée ? Quels sont les signes cadavériques ? Comment concilier l'usage et le respect du cadavre au cours des autopsies, des expériences ou bien lors des utilisations muséologique ? Avec les progrès des techniques de réanimation et l'apparition de « corps à la frontière » peut-on parler de vivants en sursis ou de mort en puissance ? Comment sont traités les corps marginalisés (les anonymes à la morgue, les fœtus, les condamnés à mort...) ? Quel est le sort réservé aux morts en masse (victimes de guerres, d'épidémies, de catastrophes...) du fait de leur nombre, mais aussi de leur état ?
Conditions de soumission

Cette journée d'études est l'occasion pour les jeunes chercheurs de différents horizons disciplinaires de se rencontrer et de dialoguer avec des spécialistes. La listes de questions ci-dessus n'est évidemment pas exhaustive. 

D'autres propositions, qui restent dans le cadre de cette journée, sont les bienvenues. 

Les propositions de contribution, d'environ 3 000 signes, devront être transmises aux trois organisateurs avant le 16 mars 2016 compris.

La journée aura lieu le 20 avril 2016.
Au 8 rue René Descartes, TSA 81118 
Poitiers, France (86) 

Comité d'organisation
Guillaume Avocat (Univ. Poitiers, doctorant) guillaume.avocat@univ-poitiers.fr
Camille Conte (Univ. Poitiers, doctorant) camille.conte@univ-poitiers.fr
Julien Gaillard (Univ. Poitiers, doctorant) julien.gaillard@univ-poitiers.fr

Comité scientifique
Frédéric Chauvaud (Univ. Poitiers, Professeur, Histoire contemporaine)
Vincent Cousseau (Univ. Limoges, MCF, Histoire moderne)
Thierry Favier (Univ. Poitiers, Professeur, Musicologie époque moderne)
Jérôle Grévy (Univ. Poitiers, Professeur, Histoire contemporaine) 

dimanche 21 février 2016

Poésie thérapeutique augustinienne

Therapoetics after Actium: Narrative, Medicine, and Authority in Augustan Epic 

Julia Nelson Hawkins


Hardcover: 352 pages
Publisher: Johns Hopkins University Press (January 22, 2016)
Language: English
ISBN-13: 978-1421417301



Inspired by classical and Hellenistic "miracles" of medical science, Augustan poets dramatically reshaped the Roman epic by infusing it with medical metaphors and themes. In Therapoetics after Actium, Julia Nelson Hawkins argues that this shift constitutes a veritable Roman "therapoetics." By incorporating medical narratives into verse, these poems essentially position the poet as a healer and his poetry as healthy.

Hawkins explores why so many prominent scenes of plague, healing, and the body persist in the epics of the period, especially in the final books of Virgil’s Georgics and Aeneid and Ovid’s Metamorphoses. Diverging from the standard interpretation of medical topoi in Greek and Roman literature as an opportunity for the author to either vaunt his erudition or explore the psychology of suffering, Hawkins focuses instead on the proliferation of early medical texts. She explains how the Alexandrian writings of Herophilus and Erasistratus, which submitted Hippocratic theories to the rigors of experiment, fundamentally transformed medical analogies in poetry.

Poets such as Callimachus and Theocritus harnessed medical ideas and language to highlight their modernity and to show the Ptolemies that poets were indispensable to a healthy kingdom. By investigating medical metaphors and narratives within the political and literary milieu of two of the biggest scientific and governmental revolutions in European history, Therapoetics after Actium not only expands our knowledge of the relationship between medicine and culture, but also offers an argument for why medicine still needs the humanities.

Quelle histoire pour la médecine et la science ! ?

Séminaire « Quelle histoire pour la médecine et la science ! ? Dialogues autour d’une oeuvre »

Semestre de printemps 2016

IUHMSP, salle de colloque, 82 avenue de Provence, CH-1007 Lausanne

Métro M1, arrêt «Malley »

Qu’ont à dire aux médecins et professionnels de la santé l’histoire et les science studies de la médecine et  de la santé ? Mais aussi, qu’ont-elles à partager avec les sciences historiques et sociales (ou au contraire comment s’en démarquent-elles) ? Ces questions travaillent aujourd’hui en profondeur les disciplines qui constituent le socle des activités de l’IUHMSP ; nul doute qu’elles en déterminent aussi le futur. 
Pour y répondre, cette série de conférences invite les historien.ne.s et spécialistes des sciences sociales d’aujourd’hui à s’interroger en dialoguant avec quelques oeuvres marquantes, contemporaines ou passées,  de nos domaines de recherche. 

Jeudi 3 mars 2016
17h-19h
Michaël Saraga (Service de psychiatrie de liaison, CHUV & IUHMSP, CHUV et FBM/UNIL)
Annemarie Mol et l’épistémologie de la clinique médicale

Jeudi 28 avril 2016
17h-19h
Rémy Amouroux (Institut de psychologie, Faculté des SSP/UNIL)
Enjeux et controverses en histoire de la psychanalyse : l’exemple de John Forrester

Jeudi 12 mai 2016
17h-19h
Anne Carol (Université de Marseille-Aix-en-Provence, Maison méditerranéenne des sciences de l’homme)
Jacques Léonard et l’histoire sociale de la médecine

Jeudi 2 juin 2016
10h-12h  (N.B. : horaire modifié)
George Weisz, historien et sociologue de la médecine et de la santé
par lui-même

Conception scientifique et organisation : V. Barras, A. Fauvel, F. Panese

samedi 20 février 2016

Le monde des plantes dans la Toscane renaissante

The World of Plants in Renaissance Tuscany: Medicine and Botany 


Cristina Bellorini

Publisher: Ashgate Pub Co;
Series: The History of Medicine in Context
New edition edition (January 28, 2016)
Hardcover: 284 pages
ISBN-13: 978-1472466228


In the sixteenth century medicinal plants, which until then had been the monopoly of apothecaries, became a major topic of investigation in the medical faculties of Italian universities, where they were observed, transplanted, and grown by learned physicians both in the wild and in the newly founded botanical gardens. Tuscany was one of the main European centres in this new field of inquiry, thanks largely to the Medici Grand Dukes, who patronised and sustained research and teaching, whilst also taking a significant personal interest in plants and medicine. This is the first major reconstruction of this new world of plants in sixteenth-century Tuscany. Focusing primarily on the medical use of plants, this book also shows how plants, while maintaining their importance in therapy, began to be considered and studied for themselves, and how this new understanding prepared the groundwork for the science of botany. More broadly this study explores how the New World's flora impacted on existing botanical knowledge and how this led to the first attempts at taxonomy.

La diaspora médicale indienne

"Not Everyone Can be a Gandhi": The Global Indian Medical Diaspora in the post-WWII Era


Professor David Wright (McGill University, Canada)

Thursday 3 March 2016
Treehouse, Berrick Saul Building,
University of York, (starting at 6:00​pm)​.


From Manchester to Melborne, from Auckland to Aberystwyth, from Detroit to Dartmouth, doctors from the Indian Subcontinent dispersed throughout the Western World in the 1950s, 60s and 70s. To date, the demographic phenomenon of Indian- and other foreign-trained doctors has largely resided on the fringes of ‘national’ histories of twentieth-century health services. Adopting a global health history perspective, this lecture examines the post-war Indian medical diaspora, exploring the contemporary impact and historical legacy of this remarkable circulation of health care practitioners.


Please see http://www.york.ac.uk/news-and-events/events/public-lectures/spring-2016/gandhi-medical/ for more details

vendredi 19 février 2016

Les concepts neurologiques dans la médecine grecque antique

Neurological Concepts in Ancient Greek Medicine 

Thomas M Walshe III


Hardcover: 224 pages
Publisher: Oxford University Press; 1 edition (February 2, 2016)
Language: English
ISBN-13: 978-0190218560

Neurological history claims its earliest origins in the 17th century with Thomas Willis's publication of Anatomy of the Brain, coming fully into fruition as a field in the late 1850s as medical technology and advancements allowed for in depth study of the brain. However, many of the foundations in neurology can find the seed of their beginning to a time much earlier than that, to ancient Greece in fact. Neurological Concepts in Ancient Greek Medicine is a collection of essays exploring neurological ideas between the Archaic and Hellenistic eras. These essays also provide historic, intellectual, and cultural context to ancient Greek medical practice and emphasizing the interest in the brain of the early physicians. This book describes source material that is over 2,500 years old and reveals the observational skills of ancient physicians. It provides complete translations of two historic Hippocratic texts: On the Sacred Diseases and On the Wounds of the Head. The book also discusses the Hippocratic Oath and the modern applications of its meaning. Dr. Walshe connects this ancient history, usually buried in medical histories, and shows the ancient Greek notions that are the precursors of our understanding of the brain and nervous system.

Boire et manger : une histoire culturelle

Boire et manger : une histoire culturelle

Appel à communications


Le Festival d’Histoire de la ville de Montbrison (Loire/Forez), qui renaît après avoir été très actif entre 1986 et 2000, renaît sous les auspices de la Société d’Histoire et d’Archéologie La Diana. Il est projeté du 4 au 6 novembre 2016 et coomportera de multiples manifestations (cafés historiques, ateliers culturels, salon du livre d’histoire, consacrés à la gastronomie).

Un colloque scientifique formera l’épicentre de l’événement, sur le thème : « Boire et manger : une histoire culturelle ».

Boire et manger ne constituent pas un acte simplement naturel, mais procèdent d’une démarche culturelle. Ces pratiques répondent en effet à un ensemble de codes, de règles et de normes élaboré et modifié au fil du temps, légitimé par la tradition, surveillé par la loi, autorisé par la religion.

Depuis les années 1970 dans le cadre d’une « nouvelle histoire », qui se veut totale et culturelle, buveurs et mangeurs de toutes les époques sont passés « à la table » de la recherche historique. Dans les dix dernières années, les recherches se sont même accélérées. Cf bibliographie.

Les approches, stimulées par l’histoire des représentations, se sont multipliées : économiques, sociales, politiques, anthropologiques, genrées. Elles ont diversifié formidablement les sources de l'histoire de l'alimentation (écrites/orales, manuscrites/imprimées/ iconographiques/audio-visuelles, publiques/privées).

Les thématiques de travail qui seront privilégiées par le Comité scientifique pourront ainsi se distribuer :

- Les acteurs de la filière : des producteurs aux consommateurs, en passant par les négociants et débitants. Les lieux du boire et du manger pourront aussi être étudiés.

- Les médiatisations du boire et du manger, les discours et les images gastronomiques, suivant les époques, de l'Antiquité à l'ère contemporaine.

- Les exclus du boire et du manger, en fonction du contexte social et spatio-temporel : affamés, assoiffés, femmes, indigènes, malades, jeunes,…


Les propositions de communication devront prendre la forme suivante :

Un argumentaire de 10-15 lignes (1500-2000 signes) avec une brève présentation de l’auteur.

Elles seront envoyées au contact suivant : didier.nourrisson@univ-lyon1.fr avant le : 28 février 2016. Une réponse sera donnée par le Conseil scientifique pour le 31 mai.

Les Actes du colloque seront publiés en 2017.



Comité scientifique :
- Christophe Badel, professeur d’histoire ancienne, Université Rennes 2.
- Jean-François Brun, maître de conférences en histoire contemporaine, CERCOR, Université Jean Monnet, Saint-Etienne.
- Evelyne Cohen, professeur d’histoire contemporaine, LARHRA (Laboratoire de Recherche Historique Rhône-Alpes), ENSSIB Lyon.
- Sylvain Excoffon, maître de conférences en histoire médiévale, CERCOR, Université Jean Monnet, Saint-Etienne.
- Stéphane Frioux, maître de conférences en histoire contemporaine, LARHRA, Université Lyon 2.
- Bernard Hours, professeur d’histoire moderne, directeur du LARHRA, Université Lyon 2.
- Bruno Laurioux, professeur d’histoire médiévale, Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, président de l’Institut Européen d’Histoire et des Cultures de l’Alimentation.
- Didier Nourrisson, professeur d’histoire contemporaine, LARHRA, Université Lyon 1/ESPE de Lyon.
- Matthieu Poux, professeur d’archéologie, Université Lyon 3.

jeudi 18 février 2016

Etat nerveux au Congo

A Nervous State: Violence, Remedies, and Reverie in Colonial Congo

Nancy Rose Hunt


Duke University Press
Published: 2016
Pages: 376
Illustrations: 41 illustrations



In A Nervous State, Nancy Rose Hunt considers the afterlives of violence and harm in King Leopold’s Congo Free State. Discarding catastrophe as narrative form, she instead brings alive a history of colonial nervousness. This mood suffused medical investigations, security operations, and vernacular healing movements. With a heuristic of two colonial states—one "nervous," one biopolitical—the analysis alternates between medical research into birthrates, gonorrhea, and childlessness and the securitization of subaltern "therapeutic insurgencies." By the time of Belgian Congo’s famed postwar developmentalist schemes, a shining infertility clinic stood near a bleak penal colony, both sited where a notorious Leopoldian rubber company once enabled rape and mutilation. Hunt’s history bursts with layers of perceptibility and song, conveying everyday surfaces and daydreams of subalterns and colonials alike. Congolese endured and evaded forced labor and medical and security screening. Quick-witted, they stirred unease through healing, wonder, memory, and dance. This capacious medical history sheds light on Congolese sexual and musical economies, on practices of distraction, urbanity, and hedonism. Drawing on theoretical concepts from Georges Canguilhem, Georges Balandier, and Gaston Bachelard, Hunt provides a bold new framework for teasing out the complexities of colonial history.



Nancy Rose Hunt is Professor of History at the University of Michigan, and the author of the prizewinning A Colonial Lexicon: Of Birth Ritual, Medicalization, and Mobility in the Congo, also published by Duke University Press.

Science et technologie en Amérique ibérique

Science and Technology in Ibero-America

Call for papers


Studies about science and technology have been captivating historiographic interest in Ibero-America. A series of important work has recently appeared related to the history of medicine, expeditions, cartography, information technology, the development of aeronautics and energy in addition to other fields which link technology and progress in Ibero-America.

As a way to spur this emerging historiographic trend Hib, Revista de Historia Iberoamericana, will dedicate a special dossier to this topic accepting new approaches and perspectives on this theme, especially from young scholars.

This dossier looks to expand the analysis and publish work that, for example: contributes to the understanding regarding the adaptation processes of scientific and technological knowledge originating inside and outside of Ibero-America; the use and impact of this knowledge on the region; the symbolic character and the cultural imaginaries associated with science and technology; the circulation of scientists and technicians; the creation and patenting processes of new inventions; the link between the scientific and the technological and the nation building and state strengthening processes; or concerning the relation between science and technology with power, public policies and social and economic development.

The possibilities that this dossier brings are ample and look to transform this special issue, which will be published in June 2016 and serve as a point of reference for all scholars interested in the topic of science and technology in Ibero-America.

It should be noted that the dossier does not have any type of thematic emphasis or is restricted to a particular time period; consequently the journal will receive work related to Ibero-America regardless of the time period it addresses.

For those interested in sending articles the deadline for submission is March 4, 2016. Articles should be sent to the journal’s editorial assistant Luz María Díaz de Valdés, at luzmaval@hib.universia.net.

For more information on the journal and publication guidelines visit http://revistahistoria.universia.cl/.

mercredi 17 février 2016

Le handicap intellectuel au Moyen-âge

Fools and idiots?: Intellectual disability in the Middle Ages 

Irina Metzler


Publisher: Manchester University Press;
Series: Disability History MUP
Hardcover: 256 pages
1 edition (February 1, 2016)
Language: English
ISBN-13: 978-0719096365

This is the first book devoted to the cultural history in the pre-modern period of people we now describe as having learning disabilities. Using an interdisciplinary approach, including historical semantics, medicine, natural philosophy and law, Irina Metzler considers a neglected field of social and medical history and makes an original contribution to the problem of a shifting concept such as 'idiocy'.

Emphasising the issues with imposing modern definitions of what has variously been called cognitive, intellectual or mental disability onto the past, this book analyses a wide range of medieval and modern material. In order to explore how the names and words used to describe people also influenced their social and cultural treatment, this book looks at what the medieval equivalents to our modern scientific or psychiatric experts had to say about intellectual disability, and by uncovering how medieval normative texts shaped ideas of idiocy and folly, this study reconstructs what the legal and social implications of such concepts were. The book demolishes a number of historiographic myths and stereotypes surrounding intellectual disability in the Middle Ages and suggests new insights with regard to 'fools', jesters and 'idiots'.

Fools and idiots?: Intellectual disability in the Middle Ages will be required reading for anyone studying or working in disability studies, history of medicine, social history and the history of ideas.

Le système de santé irlandais de l'entre-deux guerres

Comparative perspectives on inter-war Irish health systems: medical reform, fee payment and social class

Lecture by Dr Seán Lucey (University of Liverpool)

The third seminar of the Spring Term will take place in WF38 on the first floor of the Medical School at 5.30pm

Thursday 18th February


College of Medical and Dental Sciences
Institute of Applied Health Research

This paper concentrates on hospital provision in inter-war Ireland. It compares patient fee-payment in voluntary and local authority hospitals in the two states on the newly partitioned island: Northern Ireland and the Irish Free State. Developing on Paul Bridgen’s work on the importance of middle-class support for the introduction of the National Health Service in Britain, the paper argues that the nature of patient fee-payment in the two Irish states is central to understanding the long-term development of each country’s health system. Cross-class support for universal health in Northern Ireland, based on increased financial demands placed on both the working and middle classes for hospital care, eased the eventual introduction of the NHS in the region. Contrastingly, in independent Ireland universal health care was never introduced. Traditional historiographical interpretations have viewed opposition from the medical profession and religious authorities, combined with a lack of political support, as the major factors that prevented the introduction of a NHS-type system in independent Ireland. This paper, however, argues that independent Ireland’s strongly developed private hospital sector, which substantially contrasted with Northern Ireland’s experience, led to less support from the middle classes for universalism. Overall, this paper contributes to wider debates about comparative welfare states, especially demonstrating that Peter Baldwin’s thesis, which argues that cross-class interests were central to the success or failure of universalist systems, is demonstrated in the differing experiences on both sides of the Irish border


ALL ARE WELCOME TO ATTEND

Details of future seminars are available from: Dr Vanessa Heggie, Institute of Applied Health Research, College of Medical and Dental Sciences, University of Birmingham, Birmingham B15 2TT.
Email: v.heggie@bham.ac.uk Tel: 0121 415 8184

mardi 16 février 2016

Dix jours dans un asile

Dix jours dans un asile 

Nellie Bly (Auteur)

Hélène Cohen (Traduction)


Broché: 128 pages
Editeur : Editions du Sous sol (22 octobre 2015)
Collection : Feuilleton non-fiction
Langue : Français
ISBN-13: 978-2364680913



Engagée au New World du célèbre Joseph Pulitzer, Nellie Bly se voit confier une mission pour le moins singulière : se faire passer pour folle et intégrer un asile psychiatrique pour femme, le Blackwells Island Hospital à Roosevelt Island, New York. Intrépide, courageuse et soucieuse de dénoncer les conditions de vie des laissés-pour-compte, Nellie Bly accepte le défi et se fait alors passer pour une malade ; elle crée par la même occasion le reportage infiltr&, dont le modèle sera plus tard repris par Hunter S. Thompson, Gunter Wallraff ou Florence Aubenas. Après une nuit d'entraînement, l'illusion est parfaite : tous les médecins la déclarent folle et se prononcent pour son internement. Elle reste dix jours dans l'hôpital. Le reportage fait la Une de toute la presse et met en lumière les conditions de vie épouvantables des patientes et les méthodes utilisées par le personnel (nourriture avariée, eau souillée, bâtiments infestés). Suite à la publication du livre 10 jours dans un asile, les fonds alloués aux hôpitaux psychiatriques furent augmentés de 850 000 dollars.

Archives biographiques de la psychiatrie

Biographical Archive of Psychiatry

After more than two years of development the Biographische Archiv der Psychiatrie (Biographical Archive of Psychiatry - BIAPSY) is online and recently updated. An initial compilation of 130 biographical entries featuring influential individuals from the history of psychiatry is now available at www.biapsy.de. The innovative online archive was developed at the Hochschule Niederrhein under the supervision of Professor Dr. Burkhart Brückner of the Faculty of Applied Social Sciences. The project was made possible by a funding programme for the humanities and social sciences offered by the state of North Rhine-Westphalia.

On the one hand the online archive features famous individuals from the world of science, on the other it also includes patients and members of their families. "In accordance with the principle of a ‘history from below’, we are also documenting the viewpoints of patients with psychiatric experiences. "We therefore combine the historiography of the psychiatric profession with patient-centred historiography," Brückner comments, describing the participatory approach of his team.

Which role do the patients play in the history of psychiatry? Which famous individuals were the most influential? Why does a person become a psychiatrist or psychotherapist? These are typical questions that were at the centre of focus during compilation of the short biographies. "We seek to address these questions in their respective socio-historical contexts," Brückner reports. "Particular attention was paid to ensuring scientific quality. Our sources and texts comply with the medical historical standards," he continues.

The earliest entry in the online archive presents the Late Medieval English mystic Margery Kempe. However, the emphasis is on individuals from the 19th and 20th centuries. Another criterion: Only individuals who have been deceased for at least two years are included. So far, around 40 percent of the existing biographies have also been translated into English.

The most famous people featured in the archive include Vincent van Gogh, Sigmund Freud, Karl Jaspers, Carl Rogers and Emil Kraepelin. The patients’ perspective is documented in articles such as those on the 17th-century Englishman James Carcasse, the 19th-century German author Friedrich Krauß or Anna Pauline Bleuler, the sister of the Swiss physician Eugen Bleuler (who coined the term "schizophrenia" in 1911 and was both a professional and a relative). Brückner also cites the Italian Adalgisa

Conti: "From 1914 onwards, she spent a total of 65 years at an asylum in Arezzo; her fate is a typical example of the conditions in such institutions until the reforms of the 1970s."

There are plans to extend the archive in the future. "BIAPSY is open for suggestions and other contributions. The project is now off the ground and everyone who feels competent can submit a suitable biography. We will then review the texts and ensure that they meet certain quality standards, after which they will be made available online," explains Brückner." We may also be looking for private donations or applying for new research funding that will allow us to extend the Biographical Archive of Psychiatry," Professor Brückner continues.

Press contact: Tim Wellbrock, University Communications Office of the Hochschule Niederrhein: Phone: +49 (0) 2151 822 2934.

lundi 15 février 2016

Contagionnisme et religion en Grande-Bretagne

The Germ of an Idea: Contagionism, Religion, and Society in Britain, 1660-1730 

Margaret DeLacy

Hardcover: 415 pages
Publisher: Palgrave Macmillan;
1st ed. 2016 edition (January 13, 2016)
Language: English
ISBN-13: 978-1137575272

Contagionism is an old idea, but gained new life in Restoration Britain. Germ of an Idea considers British contagionism in its religious, social, political and professional context from the Great Plague of London to the adoption of smallpox inoculation. It shows how ideas about contagion changed medicine and the understanding of acute diseases.

Les femmes en médecine

2016-2017 Foundation for the History of Women in Medicine Fellowship

Call for applications


Deadline: March 15, 2016

The Foundation for the History of Women in Medicine will provide one $5000 grant to support travel, lodging, and incidental expenses for a flexible research period between July 1st 2016 – June 30th 2017. Foundation Fellowships are offered for research related to the history of women to be conducted at the Center for the History of Medicine at the Francis A. Countway Library of Medicine. Preference will be given to projects that specifically address women physicians, scientists, or other health workers, but proposals on the history of women’s health issues may also be considered. The fellowship proposal should demonstrate that the Countway Library has resources central to the research topic.

Manuscript collections which may be of special interest include the recently-opened Marian C. Putnam Papers, Priscilla Schaffer Papers, Eva Neer Papers, or Miriam F. Menkin Papers. Preference will be given to those who are using collections from the Center’s Archives for Women in Medicine (see the full list of Archives for Women in Medicine collections here), but research on the topic of women in medicine using other material from the Countway Library will be considered (see our research guides list for online finding aids or Hollis for the most comprehensive information about all our holdings). Preference will also be given to applicants who live beyond commuting distance of the Countway library, but all are encouraged to apply, including graduate students.

Application requirements

Applicants should submit a proposal (no more than five pages) outlining the proposed project, its subject and objectives, length of residence, historical materials to be consulted, and a project budget with specific information on travel, lodging, and research expenses), along with a curriculum vitae and two letters of recommendation by March 15th, 2016.

Besides conducting research, the fellow will submit a report on the results of his/her residency and will be asked to present a seminar or lecture at the Countway Library.

Applications should be sent to: Women in Medicine Fellowships, Archives for Women in Medicine, Francis A. Countway Library of Medicine, 10 Shattuck Street, Boston, MA 02115. Electronic submissions of applications and supporting materials and any questions may be directed to chm@hms.harvard.edu. The fellowship appointment will be announced in May 2016.

dimanche 14 février 2016

Séminaire d'histoire de la médecine de Glasgow

Glasgow History of Medicine Seminars

Winter Meetings 2016



The Centre for the History of Medicine (part of the Institute of Health and Wellbeing at Glasgow University) and the Royal College of Physicians and Surgeons of Glasgow invite you to a series of free seminars on medical history, medical humanities and related topics – Hope you can join us!



Tuesday, 16 February 2016
Elegant Surgery: the beauty of clinical expertise
Professor Jane Macnaughton, Durham University

Tuesday, 15 March 2016
Microbes to Matrons: aspects of infection control in Scottish hospitals c. 1870-1940
Professor Marguerite Dupree, University of Glasgow

Tuesday, 19 April 2016
Scotland, tropical medicine, and the making of dengue fever in East Asia
Maurits Meerwijk, University of Hong Kong

Meetings take place at 5:30pm in the library at the Royal College of Physicians and Surgeons of Glasgow (tea and coffee from 5pm). It’s free to attend but please book (library@rcpsg.ac.uk or call 0141 227 3234).